Chercher à augmenter le chiffre d’affaire, le nombre de clients est la préoccupation principale des entreprises et c’est logique. Par contre, elles sous-estiment la perte potentielle ou la déstabilisation financière liée aux paiements tardifs voire aux non paiement des factures réalisées. La mauvaise gestion des factures, les retards de paiement, les relances non suivies… toutes ces choses mettent en péril la pérennité et la solvabilité des entreprises.
Nous vous donnons des conseils pour mieux anticiper et gérer ces situations au quotidien.
1-Mieux Anticiper
- La première étape à ne surtout pas négliger est la rédaction des conditions générales de vente de façon très claires et détaillées. Indiquer également sur les devis, en plus des conditions générales de vente, une spécification de ce qu’il encourt en cas de retard de paiement et de non respect des échéances (pénalités par exemple).
- La deuxième étape est la fixation de ses prix en prenant en compte ces éventualités:
- Pour calculer vos prix vous devez comptabiliser le coût de prestataires extérieurs + votre temps de travail + la marge pour l’entreprise.
- Pour éviter toutes mésaventures, couvrez vos arrières et exiger de faire payer entre 30% et 50% d’acompte avant de démarrer le travail.
- Sur projets longs faite en sorte que le solde à la fin (celui qui est le plus à risque de non paiement) représente maximum 20% de la facture globale. Ainsi, dans le cas d’impayé de ce solde votre temps de travail et les coûts externes seront au moins couverts.
2-Mieux gérer ses factures et ses bons de commande :
- Envoyer des bons de commandes à faire signer à TOUS les clients même s’il s’agit de votre cousin (en Israël nous sommes tous un peu cousins).
- Envoyer des factures pro-formats sans retard c’est à dire des factures qui invitent à faire payer mais qui n’ont pas de valeurs comptables.
- Envoyer des factures définitives qu’une fois le paiement effectué. Pourquoi ?
- Parce que chaque facture envoyée en Israël est sujette à la TVA donc si avez une facture non payée non seulement vous ne recevez pas l’argent mais en plus vous devez payer la TVA dessus.
3-En cas de client suspect, analyser le risque encouru :
- Il est important d’analyser pour chaque projet « suspect » le montant que vous seriez prêt à investir à perte. Fixez au préalable ce que vous êtes capable de perdre dans un projet, prenez-en compte la solvabilité du client, vos relations avec lui, déterminer l’impact de ces risques et l’importance de chaque projet pour votre entreprise. Si par exemple vous êtes prêts à investir 5000 Nis dans un client et que ce client vous doit 4500 Nis, n’acceptez aucune mission supplémentaire tant que les 4500 Nis ne sont pas payées.
4-Gérer l’impayé
- Relancer les clients amicalement plusieurs fois
- Puis invoquer les conditions générales de vente
- Enfin, passer par lettres d’avocats par un avocat israélien
Si vous n’avez pas la patience ou pas le temps pour faire l’ensemble de ces tâches (la rédaction et gestion des bons de commande, factures pro-forma, factures, les relances des impayées, les lettres d’avocats…), vous pouvez souscrire à notre offre sur-mesure d’assistance délocalisée Anna’s Connexion Entreprises en contactant Yaelle au 0527709923 ou par mail à youanounou@hotmail.fr.